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Les 15 ans de Radio Campus - 10-20/12/2012 - Besançon

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Après les 15h de direct à Arbois le 1er décembre dernier, Radio Campus continue à célébrer ses 15 ans en organisant toute la semaine des émissions hors les murs.

Les émissions de la radio seront animées en direct depuis des lieux emblématiques de la culture à Besançon.

Dans mon article précédent je vous avais parlé de l'histoire de la Radio. Je vais profiter de cette semaine pour vous présenter plus en détail les différentes émissions.

Lundi, la soirée commence avec la toute nouvelle émission Local Oysters.

Créé au mois d'octobre par Yohann Cuenin et Emeline Clerc, elle est dédiée aux groupes de musiques locaux, quelque soit leur style musical.

L'émission a lieu tous les lundis de 17h00 à 18h30. Elle peut prendre différentes formes.

Lorsqu'un artiste ou un groupe est invité, l'émission entière lui est consacrée, avec interview et diffusion de ses morceaux à l'antenne.

Sinon, les deux animateurs présentent aux auditeurs leurs découvertes, avec une petite présentation de chaque artiste ponctuée de quelques passages de disques.

Les dates de concerts, information essentielle, ne sont pas oubliées.

De temps en temps, l'émission sort de son cadre pour se consacrer à une thématique musicale bien précise.

Emeline et Yohann sont étudiants en droit. Ils ont découvert Radio Campus lors de ses journées portes ouvertes, ont proposé leur idée d'émission et ont obtenu un créneau horaire.

Radio Campus est toujours à l'écoute de nouvelles propositions d'émissions ; si vous êtes motivés, contactez Martial Greuillet le directeur des programmes (rendez-vous sur www.campusbesancon.fr)

Vous pouvez contacter les animateurs de Local Oysters via leur page facebook.

La soirée continue avec l'émission God Ska The Queen. Animée par Maxim, alias Rottenposs, et Johan, alias Georgie Boy, elle existe depuis septembre 2011.

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Sa ligne directrice est assez originale ; l'émission musicale est dédiée aux styles suivants : le Punk (punk des années 1980, punk-rock, punk hardcore), le Ska, le ska-punk, le Rocksteady et Early Reggae, et le Reggae des années 1967 à 1976.

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Pour mieux comprendre l'univers de l'émission, il faut se plonger dans le spirit of 69.

Nous sommes en Angleterre, à la fin des années soixante.

Le mouvement des mods, jeune prolétaires fan de modern Jazz et prônant un mode de vie festif, est arrivé à bout de souffle.

Dans ce contexte un nouveau mouvement émerge, le mouvement Skinhead. Dans le langage courant, on prête au mot skinhead une signification qui n'a plus rien à voir avec ce qu'il voulait dire à l'origine.

Les skinheads sont des jeunes issus de la classe ouvrière. Culturellement et musicalement, ils prennent à contre-courant la mode du rock psychédélique, et se passionnent pour la musique noire : soul, ska, rocksteady, reggae, rythm'n'blues…

Les skinheads rejoignent les rude boys, immigrés noirs venus de Jamaïque ou des Antilles, et forment un courant artistique à part entière.

Les skinheads ont, comme leur nom l'indique, le crâne rasé. Deux raisons à cela.

D'abord simplement pour se coiffer comme leurs chanteurs favoris.

Ensuite, parce cette coupe réglementaire était souvent imposée dans les usines pour des raisons de sécurité. Les skinheads revendiquent cette appartenance au milieu ouvrier et même ceux qui n'étaient pas obligé de se raser le faisait pour marquer leur adhésion au milieu.

Une autre particularité du mouvement skinhead est son histoire qui a connu deux époques.

Assez rapidement, l'engouement autour de la musique noire des débuts retombe un peu. Mais quelques années plus tard, en 1977 plus exactement, arrive en Angleterre la déferlante du Punk. Les skinheads vont y adhérer massivement.

Et au même moment, le rocksteady connait un certain revival, de quoi satisfaire les premiers amours musicaux des skinheads.

En ces quelques lignes j'espère que vous aurez mieux compris l'univers complexe des skinheads, à mille lieues des idées reçues.

Pour revenir sur le vocabulaire, les personnes faisant partie des mouvements d'extrême droite sont des boneheads, et ne doivent pas être regroupées à tort sous l'appellation skinhead.

Si le sujet vous passionne ou si vous voulez en savoir plus, je vous invite à voir le documentaire Skinhead attitude, disponible gratuitement sur Youtube.

Revenons à l'émission God Ska The Queen.

C'est lorsque Radio Campus est venue à la Fac de Lettre que Maxim, alors étudiant, a découvert l'univers de la radio.

Il a mis sur pied l'émission avec deux amis. Ses deux compères sont ensuite partis, et Johan, qui était un invité régulier, a finalement rejoint Maxim comme co-animateur.

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Vous pouvez écouter God Ska The Queen tous les lundis de 18h30 à 20h00 sur Radio Campus.

Des podcasts sont téléchargeables ici

La soirée se termine avec l'émission Riddim.

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Consacrée aux musiques Jamaïcaines, c'est l'une des émissions les plus anciennes de Radio Campus.

L'histoire commence à la fin des années 1990. Une bande d'amis fondent le groupe de reggae Unitone à Besançon.

Quelques temps plus tard, une petite annonce dans l'Est Républicain attire leur attention : Radio Campus cherche animateurs.

L'idée de faire une émission voit le jour.

L'émission commence en 2000 ; elle est animée par plusieurs membres d'Unitone et quelques amis qui suivent le groupe.

Un peu plus tard, en 2003, l'association Uppertone est créée. Elle partage les mêmes objectifs : la promotion et la diffusion de la culture musicale jamaïcaine.

En 12 ans d'existence, l'équipe de l'émission Riddim s'est régulièrement renouvelée. Du staff original, il ne reste que Romain, aussi connu sous son pseudonyme Sunatcha. Il anime aujourd'hui l'émission avec ses trois compères d'Uppertone : JB, Mounir et Guillaume.

A noter que Mounir et Guillaume font partie des musiciens du backing band Rise and Shine, qui a pour vocation d'accompagner des chanteurs de Reggae.

L'émission Riddim – rythme en jamaïcain – consacre la plus grande partie de son temps d'antenne à la diffusion de disques.

Elle est ponctuée par différentes chroniques : le top 5 en Jamaïque, les nouveautés (sorties CD et vinyles), des interviews d'artistes et l'indispensable agenda. Des cadeaux sont aussi offerts aux auditeurs.

Un des points forts de l'émission est les liens étroits qu'elle a tissés avec plusieurs festivals.

Régulièrement elle se délocalise pour émettre en direct depuis plusieurs évènements majeurs comme le Garance Reggae Festival, le Rototom Sunsplash en Espagne, le Montreal International Reggae Festival, …

Des directs sont aussi organisés lors de concerts, dernièrement à la Rodia et au Moloco.

A noter également, l'émission, via l'association Uppertone, a un partenariat avec le magazine Reggae Vibes.

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Un blog et deux pages facebook sont à votre disposition si vous cherchez des renseignements ou si vous voulez interagir avec les animateurs.

L'émission est diffusée sur Radio Campus tous les lundis de 20h00 à 22h00.

Mardi, Radio Campus s'installe au Bar de l'U.

La soirée commence avec l'émission Avant-Première.

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Créé à la rentrée 2012 par les membres de l'association Visual Break, elle est consacrée au cinéma, aux séries TV et aux nouvelles technologies.

L'association Visual Break a été créée en octobre 2011, par deux jeunes bisontins qui ont en commun une passion pour la vidéo.

Les deux fondateurs, Ribou et Néo se sont rencontrés alors qu'ils travaillaient ensemble dans un magasin.

Ribou avait déjà de l'expérience dans le monde de la radio avec une émission sur Radio Sub (One Drop, co-animée avec Alizée et Zim Zim), et dans le monde de la musique avec l'association Uppertone.

Néo pratiquait la vidéo depuis quelques années. Son mentor, François Royet, lui a appris les ficelles du métier et l'a encouragé à réaliser des courts métrages.

Ils se sont associés pour créer Visual Break. Le concept est de recenser les acteurs locaux dans le monde de la musique et de la culture, et de réaliser un travail de création vidéo pour chacun d'entre eux.

Visual Break a déjà réalisé des clips, des vidéos de concerts, des interviews, des reportages et des documentaires.

Des courts-métrages sont en préparation.

Pour l'équipe de Visual Break, créer à partir de leur concept une émission de radio, où l'image cède la place à la parole, a été un défi à relever.

Leur pari est réussi.

Avant-Première est en quelque sorte la Game One ou la Sci-Fi de Radio Campus.

Avant-Première est animée par Ribou, Néo, Zim Zim et Poulet. Vous pouvez l'écouter tous les mardis de 17h00 à 19h00 sur Radio Campus.

Vous pouvez retrouver Visual Break sur internet

La soirée enchaîne avec deux émissions cultes de Radio Campus : Bassculture et Robotouffe.

Pour l'occasion, les deux équipes fusionnent pour une émission spéciale de 4h en direct.

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L'émission Robotouffe a vu le jour en 2004. En fait, elle a succédée à Open Wave, créée un an auparavant.

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L'émission a vu passer plus d'une dizaine de co-animateurs. Pierre est le pilier de Robotouffe, après 8 années il est toujours aux commandes. Il anime aujourd'hui l'émission avec trois personnages emblématiques.

Il y a d'abord Chaudière, rencontré sur le festival Herbe en Zic.

Ensuite l'Homme Sans Poils, qui a sympathisé avec Pierre lors des Eurockéennes de Belfort.

Enfin, Guy, qui joue dans le même groupe de musique que l'Homme Sans Poil.

Le groupe en question est I was a cosmonaute hero, qui joue du Screamo, genre musical que l'on pourrai décrire comme du métal lent.

Vous l'aurez compris, une des marques de fabrique de l'émission Robotouffe est son côté résolument anti-mainstream.

Tout ce qui est original, bizarre ou oublié y tient une place de choix.

Les auditeurs se souviennent encore des émissions spéciales Screamo ou Synth-Wave. L'émission complète la programmation générale de la station en diffusant pas mal de titres pop-rock, et hip-hop US.

Les styles de musique qui cartonnent dans les pays étrangers mais qui sont complétement ignorés en France font également partie de la discothèque de Robotouffe. Pour le meilleur et pour le pire… le pire étant souvent le meilleur avec un côté second degré assumé !

De façon plus générale, les animateurs de Robotouffe consacrent simplement l'émission à ce qu'ils aiment. Si la musique tient une place importante, elle est loin d'y être le seul centre d'intérêt.

Toutes les personnes qui ont un point de vue ou une passion originale sont les bienvenues dans l'émission. Les animateurs nous offrent régulièrement le fruit de leurs rencontres inattendues ou insolites.

Et toujours dans un esprit décalé. Si Nulle Part Ailleurs a donné à la TV l'esprit Canal, Robotouffe a donné à la radio l'esprit Radio Campus.

L'émission a lieu tous les mardis de 21h00 à 23h00. Vous pouvez interagir avec les animateurs sur leur page facebook

A noter également que Pierre est depuis 2008 le président de Radio Campus, qui a un statut associatif.

Quelques mots maintenant à propos de l'émission Bassculture, qui fête ses 10 ans cette année.

Robby avait été invité dans une émission pour passer ses disques de Trip-Hop.

Ce passage à l'antenne lui a donné envie de lancer sa propre émission, Bassculture.

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Comme son nom l'indique, l'émission est centrée sur la Bass Music au sens large, de l'électro jusqu'au Dub.

Après avoir expérimenté plusieurs horaires de diffusion le dimanche après-midi, l'émission trouve sa place le mardi soir, de 19h00 à 21h00.

Aujourd'hui, elle est toujours animée par son fondateur Robby. Il est accompagné à l'antenne par Turbo Lala, et des invités réguliers.

Au programme : de nombreux passages de disques, des chroniques, des interviews, et des infos sur les concerts à venir.

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L'émission est hebdomadaire, avec deux spéciales mensuelles : la Rootikal et l'Archéomix.

La Rootikal est comme son nom l'indique, co-animée par l'équipe des Rootikal Hifi, composée de Mam Dem Up, Rasta Rico, Axel et Laurent Selecta.

C'est le reggae et le dub made in UK qui est mis en avant : roots, rockers 70's, digital, stepper.

Les Rootikal, déjà connus pour avoir animé pas mal de soirées dans les cafés-concerts de Besançon et au-delà, viennent de monter un nouveau sound-system.

Après avoir été invités plusieurs fois à l'antenne dans Bassculture, leur présence est devenue un rendez-vous régulier apprécié des auditeurs.

L'archéomix, co-animée par Medhi, est consacrée à l'histoire des musiques électroniques au sens large.

Le concept vient d'une soirée magique entre DJs, dans laquelle Feetwann de Flexible Future et Mo-Biop de M.A.D. (Mental Action Directe) s'étaient amusés à faire des sets new beats house music.

Il faut dire que Medhi et Robby sont passionnés de musiques depuis leurs plus jeunes années.

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Robby a été bercé par le son de la radio Couleur 3. Adolescent, il faisait déjà des sélections sur K7 pour ses amis.

Robby a aujourd'hui une collection impressionnante de vinyles. Son émission de radio, sa présence dans les soirées et ses activités associatives (à Spécimen Urbain puis No Fate) ne sont que la partie émergée de l'iceberg.

Il passe de nombreuses heures chaque semaine à chercher des morceaux de musique et à surtout à les écouter.

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Il consacre pas mal de temps aussi à dénicher ses précieux vinyles.

«Pour une sélection de 30 morceaux, il faut en écouter entre 2000 et 3000» me dit-il. Et une sélection ne doit pas être qu'une playlist, «il faut raconter une histoire».

C'est assez surprenant, mais Robby ne se considère pas comme un DJ. «Je suis juste un animateur».

Medhi le reprend «Si ! Tu es un DJ, un DJ-Radio !»

Medhi est intarissable sur la musique. Si les musiques électroniques sont son centre d'intérêt, son appétit de découverte et ses connaissances vont largement au-delà.

A partir d'un seul disque, il est capable de trouver des liens vers d'autres, puis d'autres, remontant ainsi l'histoire de la musique à travers les styles et les époques. C'est le principe de l'archéomix.

Medhi inscrit les musiques électroniques dans un cadre bien plus grand que celui qu'on lui attribue d'ordinaire. «On a donné la trance à l'homme moderne» résume-t-il.

Pour en revenir à Bassculture, le but de l'émission est de déchiffrer les nouveaux courants musicaux pour les faire découvrir au public.

L'émission a été une des premières à parler du Dubstep il y quelques années.

Plus récemment, elle s'est intéressée à la Cumbia, la Tropical et la Juke, et plus généralement à cette nouvelle tendance où les cultures étrangères s'approprient les musiques électroniques à leur façon.

Bassculture se veut en pointe sur les nouveautés musicales, mais sans oublier les origines. «Un apprentissage culturel des musiques électroniques, mais pas que»

Vous pouvez interagir avec les animateurs pendant l'émission grâce à leur page facebook

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Depuis le 1er décembre, le CRIJ accueille une exposition consacrée à Radio Campus. Coupures de presse, photos, pochettes de disques, affiches,… les 15 ans de la station sont résumés en image.

Un jeu-concours est organisé pour trouver le nouveau slogan de la radio.

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Le vernissage est organisé mercredi soir. Les deux journalistes de la radio, Claude et Aurélien, reviennent sur l'histoire de Radio Campus. A la fin du discours, le nouveau partenariat entre Radio Campus et le CRIJ est mis présenté au public.

Il permettra à la fois à Radio Campus et au CRIJ d'élargir leur public, en faisant bénéficier les évènements d'une promotion sur support écrit et radiophonique, avec plateaux en direct.

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Les émissions reprennent ensuite au studio, avec le Migthy Worm Radioshow, animé par Ben et Lucas.

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Ce soir, l'émission accueille Zo Aka qui vient passer quelques disques, et les groupes locaux This Year's Gril et Tiger Theory en interview.

L'émission a été créée en 2005, dans la continuité de l'association Mighty Worm. Elle était alors diffusée sur Radio Bip.

Lorsque Ben est parti en Allemagne, l'émission s'est interrompue.

Elle a reprise à son retour en 2007, sur les ondes de Radio Campus.

L'émission est dédiée au Rock'n'Roll.

De nombreux disques sont passés à l'antenne, avec une préférence pour les artistes locaux d'une part et les nouveautés d'autre part.

Un agenda des soirées à venir est proposé aux auditeurs, sur les environs de Besançon et du pays de Montbéliard.

En effet, l'association Migthy Worm est originaire de Montbéliard, et elle est toujours active là-bas.

Elle a notamment été le moteur de la création du collectif Rien n'a encore changé qui a abouti à création du Moloco à Audincourt.

Vous pouvez retrouver le Mighty Worm Radioshow tous les mercredis de 19h00 à 21h00.

Vous pouvez interagir avec les animateurs sur la page facebook de l'association.

Les podcasts de l'émission sont disponibles sur podomatic

La soirée continue avec Poulpe Friction. L'émission existe depuis un an.

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Animée par Knot, Zob et Klaus, elle est consacrée cinéma, aux séries, aux jeux vidéo, bref, à l'audiovisuel en général.

Le temps d'antenne est partagé entre chroniques et passage de disques. Même si ce n'est pas toujours facile, les morceaux sont sélectionnés en rapport avec l'univers des films débattus.

Les trois animateurs font leurs études ensemble à l'IUT infocom.

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Un beau jour ils sont tombés sur un flyer de Radio Campus, et ils ont décidé de se lancer dans l'aventure radiophonique.

Ils avaient beaucoup d'idées différentes à l'époque ; ils ont choisi le cinéma car ce thème manquait dans la programmation de la radio.

Chaque émission est soit consacrée à un genre ou soit à un réalisateur.

A noter que les films chroniqués ne sont pas uniquement des nouveautés ; des anciens films sont régulièrement mis à l'honneur, soit suivant le thème de l'émission, soit parcequ'ils reviennent sur le devant de la scène lors d'une réédition en DVD par exemple.

Chaque animateur a ses propres goûts et les débats sont parfois animés ; Knot s'intéresse plutôt aux films d'action et d'arts martiaux ; Zob est plus généraliste, avec une préférence pour le second degré et les séries B ; tandis que Klaus porte plus d'intérêt aux scénarios qu'à l'action pure et dure.

Poulpe Friction est diffusée le mercredi de 21h00 jusqu'à 23h00. Retrouvez-les sur facebook ainsi que les podcasts sur mixcloud

Jeudi, Radio Campus donne une émission spéciale en direct du Petit Théâtre de la Bouloie.

Tous les animateurs ou presque sont présents.

L'émotion est au rendez-vous avec un retour sur l'histoire de la radio.

La soirée fait ensuite place à quelques concerts et des jeux plus farfelus les uns que les autres.

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Vendredi, Radio Campus s'installe à la Rodia

La soirée commence par un plateau radio avec l'émission The Deadly Show.

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Créé en septembre 2012, elle est animée par Claire et Cindy, deux étudiantes.

The Deadly Show s'intéresse au cinéma indépendant.

Si les nouveaux films à l'affiche font l'objet de débats passionnés, ceux sortis il y a quelques années ne sont pas oubliés.

En effet, les films indépendants passent malheureusement assez souvent inaperçus du grand public.

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Pire, même ceux qui ont un petit succès ne sont pas projetés dans toutes les villes, et pendant une durée assez courte, ce qui fait que vous pouvez très bien passer à côté d'un film que vous aviez envie de voir.

Consacrer des émissions de radio à d'anciens films peut les faire sortir utilement de l'oubli ; certaines productions ont connu le succès des années après leur sortie en salle grâce au DVD, à Internet ou tout simplement une projection lors d'un festival.

Claire et Cindy cherchent plus d'interactivité, avec le projet d'aller voir un film puis de faire l'émission ensuite en interviewant des spectateurs.

Elles aimeraient également élargir leur émission vers le théâtre et les expositions.

On murmure qu'une interview des Teddy Cruisers, qui organisent le Eight ball Day, évènement consacré à la culture rockabilly des fifties aux USA, serait bientôt à l'antenne.

Ce soir à la Rodia, Claire et Cindy, accompagnées par les deux journalistes de la radio, Claude et Aurélien, interviewent les artistes qui passent ce jour-là dans la nouvelle SMAC de Besançon : Carmen Maria Vega et les Cancoillottes Grils.

Retrouvez The Deadly Show sur facebook.

Plus tard, le Club de la Rodia accueille les deux émissions électro de Radio Campus : Gaogao Mix et Happy Land.

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Gaogao Mix est l'une des émissions les plus ancienne de Radio Campus, créé quelques mois après les débuts de la station.

Sam, étudiant sur le campus, mixait depuis 3 ans sous le pseudonyme Gaogao lorsque Radio Campus a été créée.

Sam a commencé par être invité plusieurs fois à l'antenne pour passer ses sets, ensuite il a monté sa propre émission, Gaogao Mix.

L'émission est en deux parties.

Elle commence par une sélection mêlant nouveautés et grands classiques, selon l'humeur musicale du moment. Gaogao présente chaque disque aux auditeurs.

La deuxième partie est le mix, d'une heure trente environ.

Gaogao est un ardent défenseur du vinyle. On avait enterré un peu trop vite se support avec l'arrivée du CD dans les années 1980. Mais il a survécu et reste très apprécié des DJs.

Loin de n'être qu'un seul support parmi d'autres, derrière le vinyle se cache toute une philosophie. Gaogao pourrait en parler pendant des heures…

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«Je ne renie pas tout ce que peut apporter le numérique, mais je critique son utilisation surtout lorsqu'il sert à remplacer l'humain. Plus besoin d'apprendre une technique, mais alors où est l'intérêt de faire une chose que tout le monde peut faire ? La culture musicale, elle se télécharge plus qu'elle ne s'apprend. Comment peut-on avoir une identité artistique dans un monde de copié collé ? Quelle diversité sonore peut-on avoir avec seulement quelques fichiers informatiques plus ou moins bons. Il y a sûrement des avantages à tirer du digital, cependant, lorsqu'il remplace l'humain, cela n'apporte rien de bon.»

Gaogao s'intéresse aux musiques électroniques au sens large.

«Influencé par l'Electrofunk d'Afrika BamBaataa et son "Planet Rock" samplé sur Kraftwerk, mais plus particulièrement par le son de Detroit, j'ai beaucoup de sonorités à mon arc. House soulfull et Abstract aux influences jazzy, Progressiv ou Down tempo notamment pour le crew Lunarmouth, un peu de Drum' n bass, de Breakbeat ou d'Electrofunk, tantôt Minimale ou Electro Rock, tantôt Discoïdes ou Dub tech, Techno ou Hard Tech.»

«Et si je préfère le son de Detroit c'est que l'on retrouve dedans une vibration qu'il n'y a dans aucun autre courant électronique, et cela reste la source de la techno originelle...»

Comme tout bon DJ, Gaogao est d'abord et avant tout un chercheur de trésors. Car un bon DJ saura trouver et dénicher aussi bien les dernières nouveautés inédites, les grands classiques et des petites perles oubliés.

Un DJ est ensuite un guide de voyage. De sa discothèque il saura tirer une sélection pour nous emmener en terre inconnue.

Enfin, un bon DJ peut se faire architecte ; en mixant et en mélangeant les morceaux de sa sélection, il saura nous faire apprécier des titres que nous n'aurions jamais remarqués.

C'est que fait DJ Gaogao depuis 15 ans, grâce à un travail de fourmi de milliers d'heures passées à chercher, à écouter et à sélectionner des disques. Ses auditeurs y gagnent un nouveau regard sur la musique.

Sans les DJs on écouterait toujours la même chose, bloqués sur la même compilation, la même playlist.

Comme la plupart d'entre nous, j'ai des milliers - des dizaines de milliers - de chansons, mais elles sont prisonnières de ma bibliothèque.

J'écoute un album de temps en temps, mais je n'ai pas le talent de faire une sélection, ni le temps et le courage de fouiller.

Les outils modernes permettent de naviguer de titre en titre mais cela vire souvent au grand n'importe quoi.

C'est la force du DJ, il a le pouvoir de libérer la musique sans la trahir.

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Gaogao n'agit pas uniquement dans le monde de la radio.

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Depuis bientôt trois ans, Gaogao a exporté le concept de son émission dans les cafés-concerts de Belfort, Besançon et Dijon.

Autre point fort de Gaogao : les invités. Sur les ondes ou dans les bars, Gaogao a permis à pas mal de monde de (re)découvrir de nombreux DJs.

L'émission est au fil des années devenue un rendez-vous incontournable pour tous les fans d'électro. Et grâce à Internet, l'émission a trouvé quelques fans un peu partout à travers le monde.

Gaogao Mix, c'est tous les vendredis de 21h00 à 23h00.

N'hésitez pas à consulter la page facebook de l'émission, vous trouverez les références des disques passés à l'antenne.

C'est ensuite DJ Boyd Goosman qui reprend les platines, avec son émission Happy Land.

Derrière ce pseudo se cache Emmanuel, connu également sous le pseudo Flappy.

Emmanuel a toujours été un gros collectionneur de disques, fan de musique techno dès son apparition en 1986.

C'est grâce à des radios telles que Couleur 3, RVL, Radio 2000 et Radio Maximum qu'il a pu découvrir les musiques électroniques.

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Lorsque Radio Campus Dijon commence à émettre, Emmanuel devient un fan inconditionnel de l'émission Anthéa. Diffusée le samedi soir, les 4 DJ qui l'animent passent à l'antenne leurs disques technos favoris.

Quand il a appris qu'une Radio Campus allait être montée sur Besançon, il a tout de suite rejoint l'équipe.

Emmanuel a commencé par animer une émission qu'il a baptisé Flappyland. Il passait des morceaux, et distillait ses explications sur chacun d'entre eux.

Flappy ayant connu les débuts de la musique électronique, et toutes les idées reçues qui vont avec, il a à cœur d'expliquer ce qu'est vraiment la techno, d'où elle vient, où elle va, qui la fait.

Quelques mois plus tard, Emmanuel s'achète des platines pouvoir s'entrainer chez lui, et commence à mixer. Progressivement, il améliore sa technique jusqu'à devenir un DJ reconnu.

Après sa première année d'existence, Radio Campus a commencé à organiser de temps en temps des soirées avec les DJ de la radio.

Le premier set en public de Flappy a eu lieu pendant la fête de la musique de 1998 à Besançon.

Flappy s'intéresse ensuite à la production. Il achète ses premières machines en 2001.

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En 2005 il sort son premier disque. En plus de ses productions solos, il a également produit des disques en duo sous le nom «Noir de gout».

Il y a trois ans, l'aventure Noir de gout s'achève. Emmanuel change de pseudo pour s'appeler DJ Boyd Goosman.

Son émission s'est arrêtée en 2011, pour reprendre cette année, sous le nom Happyland.

L'émission est diffusée tous les vendredis de 19h00 à 21h00, juste avant le Gaogao Mix.

Les auditeurs peuvent donc commencer leur week end en beauté avec de l'électro avec Radio Campus.

Retrouvez quelques-uns des titres de Boyd Goosman sur sa page myspace

Samedi, la semaine spécial hors les murs de Radio Campus s'achève avec un direct au Titty Twister.

C'est l'univers musical du métal qui est à l'honneur.

La soirée commence avec Heavy Thrash FM.

Créé il y a tout juste 1 an, elle est animée par Romain et Julien.

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Leur concept est de faire une bande FM avec du métal, et aussi de profiter de cet espace de liberté qu'est la radio pour dédiaboliser cette musique.

Ils ont a cœur de faire (re)découvrir au public les grands classiques du métal des années 70 et 80 (Iron Maidon, Scorpions, …), mais aussi quelques titres moins connus, issus du monde entier, ainsi que le renouveau que connais le genre actuellement (avec des groupes comme Havok, Gama Bomb, ou les iraniens Acrassicauda).

Heavy Thrash FM passe beaucoup de disques, entrecoupées de quelques interview de groupes mais aussi de passionnés, comme un des auteurs du livre Etat des lieux des musiques extrêmes.

Quelques émissions spéciales sont organisées régulièrement, autour d'un groupe ou d'un thème particulier. L'agenda concerts est bien sûr présent. Y sont présentés les dates en Franche-Comté et dans l'Est, mais aussi au Québec.

Magie d'internet, Heavy Thrash FM est en effet très écoutée outre-Atlantique par nos amis Québécois. Les chroniques sur les sorties d'albums sont aussi au menu.

Pour 2013, Romain et Julien veulent expérimenter de nouveaux projets dans l'émission, comme un live en studio envisagé avec le groupe Wishmaster.

Heavy Trash FM est diffusée chaque samedi de 17h00 à 19h00.

L'émission a son propre site internet et aussi une page facebook.

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La soirée enchaine avec la Colère du Peuple. Cette émission qui célèbre ses dix années d'existence est elle aussi consacrée au métal.

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Avec Heavy Thrash FM, Radio Campus propose au public un tour d'horizon complet du genre.

Heavy Thrash FM est dédiée au métal pur et dur, sur toutes les époques des années 1970 à nos jours, tandis que La Colère du Peuple explore toutes les facettes du métal, du plus soft au plus extrême, avec de nombreuses exclusivités sur les nouveautés locales, nationales et internationales.

La Colère du Peuple a tissée au fil du temps de nombreux partenariats avec plusieurs labels, grâce auxquels elle reçoit en priorité toutes les nouveautés.

C'est Baron et Withaes qui animent l'émission depuis ses débuts. Ils ont commencés alors qu'ils étaient étudiants et sont aujourd'hui toujours fidèles au poste.

Un autre point fort de leur émission est les interview et les live reports qu'ils ont réussi à décrocher avec de nombreux groupes y compris des têtes d'affiches internationales.

Pour écouter La Colère du Peuple, rendez-vous tous les jeudis de 20h00 à 22h00.

Retrouvez les infos sur l'émission sur leur page myspace

Après toute une semaine d'émission en direct hors les murs, les festivités pour les 15 ans de Radio Campus Besançon se terminent en apothéose à la Mez Club.

Cette discothèque Bisontine se distingue des autres car elle réserve toujours l'une de ses salles à la techno minimale underground.

C'est avec plaisir qu'elle accueille ce soir l'équipe de Radio Campus pour son anniversaire.

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C'est la DJette résidente de la grande salle de la Mez, Morgane V, qui assure le warm-up.

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Puis c'est un invité de marque qui reprend les platines : DJ Netik.

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Il est à ce jour le DJ français le plus titré dans les compétitions internationales.

Champion du monde DMC à trois reprises, le Rennais décroche en 2006 le titre dans la catégorie phare du 6 minutes.

La soirée se termine en mode bootleg avec DJ Frogg.

Réputé pour avoir participé à de nombreux concerts, DJ Frogg a aussi été l'un des DJ phares de la radio, en animant pendant plusieurs années son émission La fête à la grenouille.

Ce soir il est en forme, et surprise, pendant une bonne demi-heure il joue en duo avec DJ Netik, avant de continuer en solo.

La soirée connu un franc succès. Point positif, le public comptait pas mal d'habitués de la hit music du main floor qui sont tous restés et ont étés conquis par le son de DJ Netik et DJ Frogg.

Les mayas se sont trompés, le 21 décembre est passé et la fin du monde n'a pas eu lieu.

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Que dire pour conclure ? Longue vie à Radio Campus, et aux radios locales en général.

Ce sont leurs animateurs et DJ bénévoles qui font tout l'intérêt de ces stations : la musique et les émissions qu'ils vous proposent ne sont pas calibrés par des technocrates ou des multinationales, mais viennent de passionnés qui nous ressemblent...

Et qui sait, un jour vous serez peut-être l'un des leurs !

Ci-dessous quelques photos et vidéos.


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